commande access

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Commande access


  • access


  • ACCESS(2)                 Manuel du programmeur Linux                ACCESS(2)
    
    NOM
           access - Vérifier les permissions d'accès à un fichier.
    
    SYNOPSIS
           #include 
    
           int access(const char *pathname, int mode);
    
    DESCRIPTION
           access  vérifie  si  le  processus  serait  autorisé  à  lire,  écrire,
           exécuter, ou tester l'existence  d'un  fichier  (ou  d'un  autre  objet
           appartenant  au  système  de  fichiers),  dont le nom est pathname.  Si
           pathname est un lien symbolique, ce sont  les  permissions  du  fichier
           pointé par celui-ci qui sont testées.
    
           mode est un masque constitué des arguments liés par un OU binaire ( | )
           R_OK, W_OK, X_OK et  F_OK.  Les requêtes R_OK,  W_OK  et  X_OK  servent
           respectivement  à  tester  la  lecture,  l'écriture,  et l'exécution du
           fichier.  La requête F_OK teste l'existence du fichier.
    
           Les tests dépendent des permissions des répertoires  apparaissant  dans
           le  chemin  pathname et éventuellement des liens symboliques rencontrés
           sur ce chemin.
    
           Le test est effectué avec les User-ID et Group-ID réels  du  processus,
           plutôt  qu'avec  les IDs effectifs qui sont utilisés lorsque l'on tente
           l'opération. Ceci permet  aux  programmes  Set-UID  de  déterminer  les
           autorisations de l'utilisateur ayant invoqué le programme.
    
           Seuls les bits d'accès sont vérifiés, et non pas le contenu du fichier.
           Ainsi si l'autorisation d'écriture dans un répertoire, indique la  pos‐
           sibilité  d'y  créer  des  fichiers,  et  pas  d'y écrire comme dans un
           fichier. De même, un fichier DOS peut être considéré comme  exécutable,
           alors que l'appel execve(2) échouera évidemment.
    
           Si  le  processus  a les privilèges suffisants, une implémentation peut
           indiquer un  succès  pour  X_OK  même  si  le  fichier  n'a  aucun  bit
           d'exécution positionné.
    
    VALEUR RENVOYÉE
           L'appel  renvoie  0 s'il réussit (toutes les requêtes sont autorisées),
           ou -1 s'il échoue (au moins une requête du mode est interdite),  auquel
           cas errno contient le code d'erreur.
    
    ERREURS
           access doit échouer si :
    
           EACCES L'accès  serait refusé au fichier lui-même, ou il n'est pas per‐
                  mis de parcourir l'un des répertoires de pathname.
    
           ELOOP  Trop de liens symboliques ont été rencontrés en parcourant path‐
                  name.
    
           ENAMETOOLONG
                  pathname est trop long.
    
           ENOENT Un  répertoire  contenu  dans  le pathname aurait été accessible
                  mais n'existe pas, ou est un lien symbolique  pointant  dans  le
                  vide.
    
           ENOTDIR
                  Un  élément  contenu dans le chemin pathname n'est pas un réper‐
                  toire.
    
           EROFS  On demande une écriture sur un système de fichiers  en  lecture-
                  seule.
    
           access peut échouer si :
    
           EFAULT pathname pointe en dehors de l'espace d'adressage accessible.
    
           EINVAL mode était mal spécifié.
    
           EIO    Une erreur d'entrée/sortie s'est produite.
    
           ENOMEM Le noyau n'a pas assez de mémoire.
    
           ETXTBSY
                  On  a demandé l'écriture dans un fichier exécutable qui en cours
                  d'utilisation.
    
    RESTRICTIONS
           access renvoie une erreur si l'un  quelconque  des  types  d'accès  est
           refusé, même si les autres sont acceptés.
    
           access peut fonctionner incorrectement sur un serveur NFS si les corre‐
           spondances d'UID sont activées, car ces correspondances sont gérées par
           le  serveur,  et  masquées  au  client  qui  effectue les vérifications
           d'autorisation.
    
           Utiliser access pour vérifier si un utilisateur a le droit,  par  exem‐
           ple,  d'ouvrir un fichier avant d'effectuer réellement l'ouverture avec
           open(2), risque de créer un trou de sécurité. En  effet,  l'utilisateur
           peut  exploiter  le  petit intervalle de temps entre la vérification et
           l'accès pour modifier le fichier (via un lien symbolique en général).
    
    CONFORMITÉ
           SVID, AT&T, POSIX, X/OPEN, BSD 4.3
    
    VOIR AUSSI
           stat(2) open(2) chmod(2) chown(2) setuid(2) setgid(2).
    
    TRADUCTION
           Christophe Blaess, 1996-2003.
    
    LDP                             18 juillet 2003                      ACCESS(2)
    
    



    Mes sources sont extraites de "www.linux-france.org" que je remercie au passage, pour sa traduction

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